Archives expositions personnelles France

Archives expositions personnelles (P-Q)

Texte de présentation de Kathy Alliou et Yann Chevallier


Depuis ses études à l'Ecole nationale supérieure d'art de Nice, la Villa Arson, Emilie Perotto a élu le bois comme matériau de prédilection. Ses sculptures et installations sont autant d'assemblages de formes en stratifié, en aggloméré, en contreplaqué.


Le bois, passé à l'ouvrage de l'industrie, formaté et recomposé, fournit les éléments de son jeu de construction. Ces oeuvres qui semblent prétexte à apprécier un savoir-faire manuel, d'ordinaire réservé à l'artisanat et soumis à une représentation masculine, rappellent simultanément que l'art n'est plus affaire de genre, qu'il déborde des catégories.





 



Exposition du 29 novembre 2008 au 31 janvier 2009. Hall d'exposition de la médiathèque Estérel Gallery, 809 boulevard des Ecureuils - 06210 Mandelieu-la-Napoule. Tél.: +33 (0)4 92 97 49 61. Ouverture mardi, jeudi, vendredi de 14h à 18h, mercredi de 9h à 18h et samedi de 9h à 16h.


© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés

Emilie Perotto, Les voyages immobiles, Estérel Gallery, Mandelieu-la-Napoule

La rigueur formelle de ce travail est au service d'un développement poétique proche des listes surréalistes. Ses agencements de modules abstraits sont entrechoqués d'apparitions figuratives invitant à d'autres fils narratifs, fantaisistes. Les planches et copeaux oscillent entre résidus d'atelier, Meccano pour grandes personnes et univers onirique parcouru d'éléphants et de bulles de couleur. Ces douces collisions visuelles et sémantiques déroutent, elles visent à une autre typologie, à une classification ouverte, voire disparate.


Les oeuvres d'Emilie Perotto incarnent l'alliance entre la complexité de leurs logiques internes et leur présence immanente. L'évocation du naturel reste en arrière-plan de ce travail qui, à l'instar d'autres modes de productions humaines, artisanales et industrielles, façonne et élabore les nouveaux termes d'un langage, lui, tout à fait personnel.


Tout ce qu’il me reste de l’Île d’Or (à Joseph) 2005-2007. Bois médium, contreplaqué, 78 x 78 x 95 cm. Exposition David Ancelin, Karim Ghelloussi, Émilie Perotto, Sarah Tritz, Maison du livre, de l’image et du son François Mitterrand, Villeurbanne

Tout ce qu’il me reste de l’Île d’Or (à Joseph) 2005-2007. Bois médium, contreplaqué, 78 x 78 x 95 cm. Exposition David Ancelin, Karim Ghelloussi, Émilie Perotto, Sarah Tritz, Maison du livre, de l’image et du son François Mitterrand, Villeurbanne

  Emilie Perotto, Les voyages immobiles
  Estérel Gallery, Mandelieu-la-Napoule
  29.11.2008 - 31.01.2009