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Communiqué de presse
Le Palais de Tokyo offre carte blanche à l'artiste Tomás Saraceno qui développe son exposition, intitulée ON AIR, comme un écosystème en mouvement. L'artiste et architecte argentin, qui a poursuivi ses études en Europe, pour les beaux-arts à la Stäelschule de Francfort puis en suivant le master d’art et d’architecture de l’IUAV de Venise, déclare vivre et travailler sur et au-delà de la planète Terre – mais vit aussi à Berlin.
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Gilles Aillaud
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Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-arts de Rennes et de Saint-Rémy de Provence, cette rétrospective parrainée par la Fondation d’Entreprise Michelin est la première grande exposition consacrée à l’artiste depuis 10 ans. Une cinquantaine de tableaux provenant de grandes collections publiques et privées seront exposés au FRAC Auvergne.
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-Paul de Vence. Tél. : +33 (0)4 93 32 81 63. Ouverture tous les jours de 10h à 18h.
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-Sartoux. Tél. : +33 (0)4 93 75 71 50. Ouverture du mercredi au dimanche de 13h à 18h.
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Comme le précise Rebecca Lamarche-Vadel, commissaire de l’exposition, “Chaque exposition [de Tomás Saraceno] est l’occasion de reparcourir l’ensemble de ses préoccupations, de les approfondir grâce aux chercheurs qui l’entourent mais aussi à des lectures et des rencontres. L’exposition permet de repenser la modernité qui nous a permis de contrôler le monde à l’aide des sciences. Elle se nomme “On Air” parce qu’elle cherche, entre autres problématiques, à penser l’air comme une chose qui nous parcourt, qui contient des mouvements, des sons que contrairement à l’araignée l’humain a désappris à percevoir”.
ON AIR constitue le plus important projet mené par Tomás Saraceno. Il rassemble une sélection de ses œuvres majeures ainsi que d’ambitieuses nouvelles productions transformant le bâtiment en une expérience sensorielle inédite. Comme le suggère la liste des invités de Tomás Saraceno à participer à son exposition, ON AIR est imaginée comme un écosystème en devenir où se déroule chaque jour une chorégraphie et une polyphonie renouvelée entre les univers humains et non-humains. Cet organisme hybride met en scène des œuvres révélant des rythmes et trajectoires communs, fragiles, et éphémères entre ces mondes. Une myriade de présences, visibles et invisibles, qui s’y rencontrent et y cohabitent, parfois muettes, parfois magnifiées. L’exposition propose ainsi de célébrer l’hymne encore inaudible des liens indescriptibles qui lient les êtres, de l’indicible intimité qui unit les phénomènes cosmiques et terrestres, une réalité qui, à défaut de pouvoir être décrite, puisse peut-être être ressentie. A la fois provocante et conceptuellement rigoureuse, la pratique de Saraceno fusionne l'art, l'architecture et la science d'une manière convaincante, pragmatique et poétique.
Tomás Saraceno, Spiders under water
Exposition du 17 octobre 2018 au 6 janvier 2019. Palais de Tokyo, 13 avenue du Président Wilson - 75116 Paris. Ouverture tous les jours sauf le mardi de midi à minuit.
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 - 2018. Tous droits réservés
Parcours récent de Tomás Saraceno
Parmi ses dernières expositions personnelles majeures, peuvent être citées Cloud cities, présentée àla Hamburger Bahnhof de Berlin en 2011, On Space Time Foam au HangarBicocca de Milan en 2012. La même année, l’artiste a réalisé une installation in situ de Cloud City sur le toit du Metropolitan Museum of Art à New York. Depuis 2013, le K21 Ständenhaus de Düsseldorf expose son installation aérienne In Orbit et en 2016, l’exposition Stillness in Motion. Cloud cities a été montrée au San Francisco Museum of Modern Art. L'année précédente, l'artiste a présenté au Sørlandets Kunstmuseum de Kristiansand en Norvège 14 Billions (Working Title) qui fait partie de ses œuvres réalisées en utilisant la toile d'araignée comme point de départ. Sa fascination pour l'araignée et la manière que les astrophysiciens utilisent pour expliquer l'origine et la structure de l'univers a été le déclenchement de l'installation. Tomás Saraceno a effectué des résidences au Centre National d’Etudes spatiales (2014-2015), au Centre d’art, de science et technologie du MIT (2012) et à l’atelier Calder (2010), parmi d’autres. Ses oeuvres font partie des collections du MoMA, New York ; SFMOMA, San Francisco ; Walker Art Center, Minneapolis ; Nationalgalerie, Staatliche Museen zu Berlin, Berlin.
Tomá Saraceno a présenté son travail pour la première fois au Palais de Tokyo en février 2015 dans l’exposition Le Bord des Mondes, puis a proposé le séminaire Aerocene et le workshop « Museo Aerosolar », en écho à la COP21 en décembre 2015. On a retrouvé son oeuvre Du sol au soleil d’octobre 2017 à janvier 2018 dans l’exposition Voyage d’Hiver, hors les murs du Palais de Tokyo dans les jardins du château de Versailles.
Vue de l’exposition Tomás Saraceno, Stillness in Motion—Cloud Cities, San Francisco Museum of Modern Art (SFMOMA), 2016. Courtesy the artist; Tanya Bonakdar Gallery, New York; Pinksummer contemporary art, Genoa; Andersen's Contemporary, Copenhagen; Esther Schipper, Berlin. Photo: Tomás Saraceno, 2016.
Tomás Saraceno construit dans l’exposition un temps et un espace où notre connaissance s’étend au-delà du visible, en rendant sensible, physiquement et virtuellement, la puissance des présences qui peuplent l’air et la manière avec laquelle elles nous affectent: des particules en suspension à la poussière cosmique, des fréquences radio à la pollution sonore. Il nous invite à repenser poétiquement la manière avec laquelle nous habitons le monde – et de réévaluer notre manière d’être humains. Il évoque la culture interconnectée, les nouveaux modes de productions de connaissances, l’importance de s’ouvrir aux débats et aux défis globaux posés par l’Anthropocène, un terme proposé pour caractériser l’époque de l’histoire de la Terre dans laquelle nous vivons, où les activités humaines laissent une empreinte si profonde qu’elles modifient les couches géologiques de notre planète et son évolution. C’est notamment au travers des activités de l’Aerocene, un projet artistique interdisciplinaire initié par Tomás Saraceno qui cherche à réactiver un imaginaire commun afin de collaborer éthiquement avec l’atmosphère et l’environnement, que les visiteurs sont invités à s’engager collectivement dans un exercice d’harmonisation planétaire.
Vue de l’exposition ON AIR, carte blanche du Palais de Tokyo à Tomás Saraceno. Photo Baptiste Lavenne
Outre l’offre d’une expérience dramatique, sensorielle et esthétique, le travail de Saraceno nous amène à réfléchir jusqu’où la réalité s’étend réellement. Il établit un parallèle entre la nature qui est à portée de main et les constellations astronomiques. De cette façon, son travail nous invite à réfléchir sur les interactions entre les éléments de notre environnement immédiat et ceux qui sont éloignés et difficiles à comprendre, entre micro et macro-cosmos. L'art de Saraceno ne doit pas être entendu simplement comme une illustration des découvertes scientifiques, mais comme un élément actif dans leur développement. Un côté important de son travail est la dimension éthique: en stimulant la science, de nouvelles idées peuvent être générées et utilisées pour créer une société plus durable. Ses installations utopiques mettent en défaut notre perception de l'environnement et du paysage social, et servent de modèles pour d'autres types d'espaces et d'habitats sociaux.
Journée « ON AIR live with... », le 14 décembre 2018
ON AIR rassemble une grande variété de collaborateurs, rassemblant des institutions scientifiques, des groupes de recherches, des activistes, des communauté locales, des visiteurs, des musiciens, des philosophes, des animaux non-humains, des phénomènes célestes, qui participent tous à la vie de l’exposition. La journée d’étude Arachnosophie s’interrogera sur les araignées qui nous entourent, leurs corps, royaumes cognitifs et perceptifs, ainsi que la manière dont les connaissances sur ces animaux ont été produites et partagées et comment ce savoir a suscité davantage de recherche et inspiré d’autres domaines - telles les expériences de Tomás Saraceno sur l’hybridité des toiles, ou sur les possibilités d’une communication interspécifique. Simultanément, le séminaire explore les dimensions symboliques et affectives de la façon dont nous regardons les araignées et comment, en leur accordant une attention renouvelée, nous pouvons découvrir de nouveaux liens de connectivité.
Vue de l’exposition ON AIR, carte blanche du Palais de Tokyo à Tomás Saraceno. Photo Baptiste Lavenne