Archives expositions personnelles (M)

L’art qui dialogue avec l’environnement

Communiqué de presse


Si Adrien Missika s'inscrit dans la tradition des artistes voyageurs, c'est pour mieux questionner le sens et la notion même de voyage, à un moment où la diffusion vaste et quasi instantanée des images – des guides touristiques aux chaînes de télévision spécialisées sur le sujet, de Google Earth aux pléthoriques blogs amateurs tumblr –, en a profondément modifié les modalités et la signification. À travers un vaste champ de médiums, de la photographie à la vidéo, de la sculpture à l'installation, Adrien MISSIKA explore les questions de l'ailleurs et de sa représentation, de l'exotisme et de sa mise en scène publicitaire par l'industrie du tourisme.











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Exposition du 5 juin au 27 juillet 2013. Galerie Bugada & Cargnel, 7-9 rue de l’Equerre - 75019 Paris. Tél.: +33 (0)1 42 71 72 73. Ouverture du mardi au samedi de 14h à 19h.

Adrien Missika, Impressions botaniques, Galerie Bugada et Cargnel, Paris

© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés

Impressions botaniques, la première exposition personnelle d'Adrien MISSIKA à la galerie, s'inspire pour son titre d'Impressions d'Afrique, ouvrage de Raymond ROUSSEL écrit depuis le bateau avant même que son auteur ne pose le pied sur le continent. À la différence de l'écrivain, Adrien MISSIKA a bel et bien effectué le voyage dont il est ici question, en l'occurrence au Brésil, sur les traces de l'architecte paysagiste brésilien Roberto BURLE MARX (1909-1994).

Concepteur de très nombreux jardins, parcs et promenades – dont celle, iconique, bordant la plage de Copacabana à Rio de Janeiro – et collaborateur régulier d'architectes tels que Lucio COSTA, LE CORBUSIER ou Oscar NIEMEYER, il est considéré comme le fondateur de l'architecture paysagère moderniste. Également naturaliste, BURLE MARX portait un intérêt particulier aux plantes indigènes brésiliennes, dont il a nommé 33 espèces, et qu'il cultivait au retour de ses expéditions pour s'en servir dans la composition de ses jardins. Alors qu'avant lui les jardins "savants" créés au Brésil rassemblaient uniquement des plantes européennes – à la fois par soumission à un colonialisme culturel et comme symbole d'exotisme dans un cadre tropical –, BURLE MARX a innové en ayant recours à des plantes indigènes.



  Adrien Missika, Impressions botaniques

  Galerie Bugada & Cargnel, Paris

  05.06 - 27.07.2013