Archives expositions personnelles France
Archives expositions personnelles (S)
Description de leurs oeuvres par Scenocosme
Metamorphy - Installation interactive
Métamorphy est une installation interactive, visuelle et sonore qui invite les spectateurs à interagir avec un voile tendu, élastique. Il est une forme de peau symbolique et l'interface tactile d'un rêve palpable : l'exploration de ses différentes couches en profondeur révèle l'intimité d'un univers imaginaire. Les matières visuelles et sonores évoluent en fonction de l'emplacement comme de la profondeur de l'appui. Elles évoquent des univers profonds, organiques et méditatifs, et se superposent au reflet du spectateur visible dans le miroir.
Cogito ergo sum – Sculpture de sel sonore et interactive
Ce crâne de sel est parcouru de zones interactives et offre un paysage sonore qui évolue en fonction des contacts électrostatiques. En créant un miroir symbolique entre le crâne de sel et le crâne du spectateur, cette oeuvre propose une exploration méditative, intuitive et sonore de ce lieu géographique et inconnu qui contient notre pensée. Le crâne est constitué ici de sel, matière à la fois dure, précieuse, irritante, fragile et poreuse. Le sel est non seulement un élément de notre paysage biologique intérieur (os, sang, cellules) mais aussi des paysages qui nous entourent: sous sa forme solide et rocailleuse, ou liquide, dilué dans la mer. Contenant et contenu sont ainsi mis en miroir dans ce crâne de sel. Le casque audio permet d'explorer distinctement les différentes parties du crâne de sel avec ses mains dont les positions reflètent la spatialisation sonore. La conception sonore s’appuie sur la méthode binaurale. Chaque partie du crâne (zones frontales, pariétales, temporales et occipitale) influe sur la texture sonore en fonction de la qualité du toucher électrostatique. Cette mise en scène s'inspire du tableau d'Albrecht Dürer intitulé « Saint Jérôme », où le Saint pose une main sur le crâne mort (l’objet de sa pensée) et son crâne vivant (lieu de la pensée) (cf Georges didi hubermann, «Etre crâne», 2000). Le lieu de la pensée (celui du spectateur matérialisé par le casque) et objet de la pensée (le crâne) se rejoignent par le biais de cette interaction tactile.
Lights Contacts - Installation interactive mettant en scène le corps et la peau des spectateurs
Perceptible à deux ou plus, cette oeuvre sensible, tactile et sonore met en scène les corps des spectateurs et les transforme en véritables instruments sonores humains. Dans cette situation qui rend audibles nos contacts énergétiques avec l’autre, il s’agit de provoquer, bousculer les degrés de proximités que nous entretenons avec l’être connu ou inconnu.
Matières sensibles - Sculpture sonore sur bois / marqueterie interactive
Matières sensibles est une série de sculptures réalisées à partir de feuilles de placage de bois très fines et délicates. Ces feuilles de bois possèdent des zones tactiles sonores distinctes qui suivent les veines naturelles du bois. Nos recherches nous ont permis de développer un processus artistique et technique invisible et délicat. Ce travail minutieux nous donne ainsi la possibilité de composer une partition sonore sensible qui se révèle au contact des différents dessins du bois. Nous avons inventé ce procédé de Bio hacking que nous nommons "marqueterie interactive". Nos sculptures de bois produisent des sons lorsque que les spectateurs les frôlent. Elles frémissent, ronronnent, crissent... émettent des timbres sonores variés. Nous utilisons ici les sons pour stimuler un comportement gestuel et haptique. Ces sculptures ont ainsi été conçues sous la forme d’instruments qui révèlent au toucher différentes sonorités. Selon les sculptures, la relation peut être sonore ou à la fois visuelle et sonore.
Rencontres imaginaires - Oeuvre vidéo interactive comportementale
Dans l'espace d’interaction, le spectateur se trouve face à un écran miroir. Celui-ci reflète son corps, son visage. Son reflet attire progressivement des mains et des visages virtuels qui tentent de le toucher, de le caresser, de le fuir, de l’attraper, de le surprendre... autant de comportements qui interrogent les relations que nous avons à l’autre. Les mains et les visages perçoivent la présence et se déplacent le long du visage du spectateur. Lorsque ce dernier sort du cadre, ils disparaissent. Les mains et les visages réapparaîtront avec des comportements différents lorsqu'une nouvelle personne se présentera.
Les cent visages - Installation interactive visuelle
Cette installation interactive propose de toucher et de parcourir des images de visages, imbriqués les uns dans les autres. Le cercle de tissu forme une surface épidermique, sensible, proche du corps. En explorant la surface et la profondeur de cette peau symbolique, de nouveaux fragments de visages apparaissent, se superposant les uns aux autres. La diversité des contacts et de leur profondeur construit ainsi un visage aux traits mouvants, évolutifs. Le toucher est un vecteur qui permet d'affleurer un état de corps, une intimité. Cette œuvre propose ainsi des relations de proximité avec des visages constitués de fragments d'êtres aux horizons multiples. Ce visage pluriel et évolutif renvoie à l'idée d'une identité composite et d'une humanité partagée qui n'est jamais figée, mais en évolution constante.
Echos - Installation sonore
Les reliefs du temps gravés par les cernes de ce bois sont parcourus par une tête de lecture qui dévoile ses rythmiques sonores.
Fluorythme - Installation sonore
Fluorythme interprète la fluorescence naturelle des végétaux, qui varie entre le bleu-vert et orangée sous la lumière UV. La partition rythmique et sonore varie ici en fonction des feuilles disposées sous la tête de lecture.
Matière noire : brouillard quantique - Oeuvre interactive visuelle et sonore
Assis devant une sphère de verre, le spectateur est invité à prendre le temps de l’observer. Lorsque son regard se pose sur une partie de la sphère de verre, celle-ci s’anime d’une agitation intrinsèque visuelle et sonore. Si le spectateur se concentre plus précisément sur une partie de la sphère, celle-ci devient plus lumineuse et les formes qui la parcourent plus distinctes. Dès qu’il commence à fixer un autre point de la sphère, une autre partie s’éclaire, toujours avec la même type d’agitation intrinsèque, mais avec un aspect parfois différent. Et si le spectateur examine à plusieurs reprises la sphère au même endroit, il s’apercevra que son apparence a fluctué au cours du temps. Cette sphère permet au spectateur d’imaginer ce que serait un objet quantique de taille humaine. L’oeil du spectateur agit comme une «mesure» qui gèle, au moins pour un temps, certaines caractéristiques de l’objet tout en en laissant d’autres libres de fluctuer. Et lorsque le spectateur cesse de regarder la sphère, et donc de mesurer ses caractéristiques, celles-ci redeviennent fluctuantes, «floues». De tels comportements quantiques ne se rencontrent évidemment pas dans la vie courante, et ils n’apparaissent généralement qu’avec des objets de taille atomique (ou inférieure). A des distances plus grandes, ces propriétés quantiques disparaissent au profit d’un comportement décrit par la mécanique classique, et correspondant à notre intuition quotidienne.
Matière noire : vide et matière - Oeuvre interactive visuelle et sonore
Cette installation interactive est un parallélépipède noir dont toutes les surfaces intérieures et extérieures se réfléchissent à l'infini. Une ouverture permet de glisser sa main à l'intérieur. Dans la vitrine, la main est recouverte de part et d'autre d'une matière visuelle et sonore bouillonnante qui rappelle la façon dont nous sommes traversés en permanence par des particules. Le fourmillement qui parcourt la main du spectateur évoque les images issues d'une chambre à brouillard. Ce dispositif, utilisé au milieu du 20ème siècle permet de détecter la trajectoire des particules. En plongeant sa main dans l'installation, le spectateur transforme sa main en un détecteur de physique des particules. Il va ainsi avoir l'illusion de "voir" l'activité liée aux particules qui le traversent en permanence, sans qu'il en ait conscience.
Membranes - Oeuvre interactive et sonore en cuir
Les deux peaux de cuir d'agneaux tendues forment un instrument interactif expérimental aux formes animales qui se joue seul ou à plusieurs. Elles réagissent aux contacts électrostatiques des corps en produisant des sonorités évolutives, en fonction de la qualité, et de la profondeur du contact. Chaque peau est composée de différentes zones interactives et d’une partition polyphonique distincte sensitive. Les deux peaux étant l’une en face de l’autre, l'espace qui les sépare se rétrécit en fonction des interactions des spectateurs de part et d’autre, et induit des modifications, des reliefs dans les sonorités produites. Cette installation joue sur des degrés de proximité, d’intimité entre deux peaux, deux corps. La peau de l'homme comme celle de l'animal se rencontrent en miroir ; elles s'approchent, s'éloignent, se côtoient dans un jeu de proximité musicale. Ces peaux sont aussi des medium, des intermédiaires, qui dessinent des rencontres sensibles entre plusieurs personnes et qui invitent à l’écoute de l’autre afin de créer, d’expérimenter des sonorités conduites par des jeux de rapprochements, de distances, de contacts.
Phonofolium - Arbre sonore et interactif
Phonofolium est une œuvre interactive présentant un arbuste qui réagit au moindre contact électrostatique humain par un langage, un caractère sonore. Lorsque les spectateurs caressent ou effleurent l'arbuste, celui-ci se met à chanter. À travers leurs créations, les artistes Scenocosme travaillent sur des hybridations possibles entre végétal et technologie numérique. Les plantes sont des capteurs naturels et vivants, sensibles à des flux énergétiques divers qu’ils proviennent de nos corps ou de l’environnement où elles sont exposées. En mêlant réalité et imaginaire, les artistes proposent une expérience sensorielle qui questionne nos relations énergétiques invisibles avec les êtres-vivants.
Pulsations - Installation sonore
Posez votre oreille contre l'arbre. Pulsations est une installation sonore au coeur d'un arbre.
Les spectateurs peuvent l'entendre et la ressentir corporellement lorsque qu'ils sont en contact avec le tronc de l'arbre. De par ses racines et sa cime, l'arbre est une forme de trait d'union entre la terre et le ciel. Pour Jean-Jacques Rousseau, le vent permet à l'arbre de faire circuler la sève, il est le cœur externe du végétal. L'arbre est aussi le symbole du corps, tant par son enveloppe que par sa chair. L'écorce est la peau de l'arbre comme celle du corps, en tant que surface d'apparence, à la fois protectrice et fragile. Parcourir ses empreintes sinueuses c'est explorer son ressenti intérieur, son intimité, en tant que miroir de notre propre corps. Le spectateur entend et ressent ce son vibratoire lorsqu'il plaque son oreille ou son corps contre le tronc. Tout le corps de l’arbre entre ici en résonance. Cette respiration en forme de battement de cœur propose une relation sensible, organique et apaisante.
Marée noire - Oeuvre connectée
Cette œuvre connectée à internet scanne en temps réel les flux RSS des médias. Des gouttes d'encre coulent le long de l'écran en fonction des mots qui s'affichent et qui se réfèrent à des conflits, des tragédies. Progressivement, le liquide s'étend, assombrit les pages de journaux posées au sol. La tâche qui se dessine forme au fil du temps un territoire de plus en plus sombre et épais, à l'image d'une marée noire. L'écran, en tant que support technologique de diffusion est ici le témoin sensible de ces déflagrations médiatiques. L’œuvre transpire, pleure, saigne, retransmet de manière physique des humeurs médiatiques, qui, au sens médical ancien pourrait être représentatif d'un excès de bile noire, provoquant un caractère mélancolique, anxieux. Marée noire se réfère aussi à la consommation énergétique liée aux data-serveurs, comme à la fabrication des supports technologiques. Leurs répercussions environnementales semblent invisibles, mais elles sont pourtant réelles. Cette marée noire augmente, à l'image de son impact énergétique et environnemental.
Commissaire de l’exposition : Philippe Massardier
Communiqué de presse
LaBanque, centre en arts visuels de Béthune, invite le duo Scenocosme : Grégory Lasserre & Anaïs met den Ancxt à présenter une exposition personnelle, Empathies, qui intégre de nombreuses nouvelles réalisations dont certaines produites par Artoiscomm / Labanque, sous le commissariat de Philippe Massardier.
Récents
Résultats de la recherche Supprimer Déplacer Spam Plus
Recherche
Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-arts de Rennes et de Saint-Rémy de Provence, cette rétrospective parrainée par la Fondation d’Entreprise Michelin est la première grande exposition consacrée à l’artiste depuis 10 ans. Une cinquantaine de tableaux provenant de grandes collections publiques et privées seront exposés au FRAC Auvergne.
.
ArtCatalyse : L'art qui dialogue avec l'environnement | Contact | Actus | A venir | En cours | Prix décernés | Archives | Lieux inspirés | Bibliographie
Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-Paul de Vence. Tél. : +33 (0)4 93 32 81 63. Ouverture tous les jours de 10h à 18h.
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-Sartoux. Tél. : +33 (0)4 93 75 71 50. Ouverture du mercredi au dimanche de 13h à 18h.
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Exposition du 1er avril au 23 juillet 2017. Labanque centre en arts visuels, 44 place Georges Clémenceau – 62400 Béthune. Tél.: +33 (0)3 21 63 04 70. Ouverture du mardi au dimanche de 10h à 18h.
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 - 2017. Tous droits réservés